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A propos

Les sculptures dont la demeure est ornée presque à profusion sont les plus délicatement exécutées, les plus variées dans leurs sujets et certainement les plus intéressantes de tous (Charles Portal, historiographe de Cordes). Sa façade regroupe 17 statues en bas-reliefs, haut relief et rondes-bosses, (pas des « gargouilles »), représentant des animaux (cheval, lion, taureau, chien), des chimères et des hybrides (dont un alchimiste et une croqueuse de pommes).

Les baies géminées en ogive sont aussi très finement ornées de petits animaux accroupis ou rampant et de feuillages dans le fond des gorges bordant les petites arcades. Le cheval du haut est à l’origine du nom donné par Prosper Mérimée lorsqu’il a redécouvert la cité de Cordes au début du XIX ème siècle. 
Le Grand Écuyer est classé monument historique depuis 1907. Il participe au renouveau de Cordes-sur-Ciel dans les années 50 sous la direction avisée de M. et Mme Cavalié puis du couple Van Ackère et les conseils judicieux de Claire Targuebayre. Il accueille de nombreuses personnalités dont le général de Gaulle, G.Pompidou, et  Albert Camus qui y loge un mois avec Maria Casarès en 1957. Camus avait déjà écrit : « Car c’est bien là ce qui fait l’enchantement de Cordes : tout est beau même le regret ».

Cordes-sur-Ciel

 

Dominant de plus de cent mètres les vallées du Cérou et de son affluent l’Aurosse, un piton rocheux se dresse sur le ciel, en s’étirant d’est en ouest : le puech de Mordagne, couronné de falaises de calcaire blanc.

Son site exceptionnel, son héritage architectural remarquable en font une des villes médiévales les plus significatives de France et un des hauts lieux du patrimoine européen. Son cadre de vie, d’une rare authenticité, a su attirer et retenir artistes et artisans qui trouvent là leur inspiration.

Les maisons gothiques qui bordent l’axe principal, la Grand Rue Raymond VII, constituent un ensemble exceptionnel en France. Grâce au commerce du cuir et du drap pratiqué avec l’Espagne et l’Italie, les marchands enrichis font construire dès la fin du XIIIème siècle de somptueuses maisons richement décorées.
Les étages étaient réservés à l’habitation des propriétaires. Les arcades du rez de chaussée avaient un rôle fonctionnel. L’une d’entre elles donnait accès aux étages, les autres s’ouvraient sur des boutiques, des entrepôts, des ateliers.

Les belles façades ont été édifiées selon un grand appareillage de pierres de grés soigneusement taillées et assemblées, leur donnant une allure monumentale, riche et raffinée. Les façades gothiques permettent de constater, juste en les observant, l’évolution technique de cette architecture à partir du primitif (XIIIe siècle), jusqu’au rayonnant (XVIe siècle) puis, faisant l’annonce du flamboyant (XVe siècle) par la représentation d’éléments avant-gardistes de ce qui sera l’ultime étape dans l’évolution du gothique et que l’on nommera le flamboyant. On distingue trois palais particulièrement significatifs : la Maison Prunet, la Maison du Grand Fauconnier, la Maison du Grand Veneur et la Maison du Grand Ecuyer.

Source : Mairie de Cordes-sur-Ciel